Comment parvenir à changer vos comportements?

Si on franchit les portes d’un cabinet pour se faire aider, c’est pour la plupart du temps travailler sur certaines choses que l’on aimerait changer. Bien sûr, certaines personnes viennent chercher de l’aide dans le domaine du coaching, pour mieux s’adapter à de nouvelles situations ou à des points de blocage par exemple. Il est également possible de travailler sur des prises de choix et de décisions.

Mais vraisemblablement, ceux qui viennent me consulter le font en grande partie pour initier un changement de comportement (arrêt du tabac, perte de poids, désordres émotionnels, stress, procrastination, troubles de l‘attachement, etc.).

Le changement, c’est souvent devenir soi-même et donc finalement ne rien changer. Changer, c’est avoir la capacité d’entendre, de voir et de ressentir qui vous êtes au plus profond de vous-même. C’est aussi savoir ce qui est véritablement bon pour vous, et ce qui ne l’est pas. Le changement, c’est fréquemment se libérer du passé.

Mais alors, comment déclencher le processus de changement pour se retrouver soi-même ?

Premièrement, il faut savoir que le changement est rarement linéaire. Dans l’Hypnose, travailler avec ce qui est inconscient va nous permettre, ensemble, de vous libérer du passé, de vos structures émotionnelles profondes, celles qui définissent véritablement vos comportements. Ce qui est enraciné à l’intérieur de vous et qui vous appartient, mais que vous n’avez pas demandé, ni sollicité.

Ce qui est important, et souvent difficilement palpable, c’est que l’on se focalise sur une seule attitude, LE comportement qui nous pose problème. Pourtant, la réalité n’est pas si simple : les comportements sont toujours une conséquence d’autre chose de plus profond et de plus émotionnel.

C’est en déchargeant émotionnellement ce qui se rattache à ce fameux comportement que vous arriverez à agir en levier pour finalement rompre ce même comportement. Par exemple : manger compulsivement, arrêter de fumer, de stresser ou de procrastiner.

« C’est sous nos yeux, mais comme c’est inconscient on ne le voit pas… ».

Albert Einstein disait « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ».

En d’autres termes, travailler sur ce qui est inconscient va alors permettre de vous libérer des structures émotionnelles qui vous rattachent à votre passé. Grâce à l’Hypnose, il est possible de revenir en arrière, d’apprendre de vos erreurs pour revenir à une étape précédente et repartir à nouveau dans un changement durable, vers une nouvelle version de vous-même.

Mais alors, en tant que praticien de l’Hypnose, comment puis-je structurer l’accompagnement ? Le point primordial dans l’accompagnement est de savoir à quel niveau structurel et dans quelle étape de la problématique vous vous trouvez.

Comme je l’ai déjà évoqué, l’Hypnose agit à un niveau inconscient et permet souvent un travail rapide et durable.

Il y a plusieurs étapes dans un accompagnement. Parfois il faut plusieurs séances pour franchir une étape et parfois, dans la même séance, les personnes franchissent plusieurs étapes.

Dans un prochain rendez-vous, j’évoquerai ces différentes étapes, les processus thérapeutiques et les leviers qui permettent de les dépasser.

Pensez à vous, à très bientôt.

Pourquoi faut-il se dépasser dans l’accompagnement?

Comme je l’ai déjà évoqué, l’Hypnose travaille à un niveau inconscient. De ce fait, il arrive qu’il y ait des séances au cours desquelles les personnes changent radicalement et très rapidement. A contrario, il peut arriver que d’autres personnes ne fassent preuve d’aucune rationalité de ce qui s’est joué pendant la séance, à tel point qu’elles ne parviennent pas à se libérer de choses importantes. En d’autres termes, personne n’est égal face à l’Hypnose !

L’Hypnose permet souvent un travail rapide, efficace et durable. Mais revenons sur la rapidité. Un de mes formateurs me disait toujours qu’une thérapie brève dure moins de 2 ans. Et oui, parfois, il faut savoir être résiliant face au Dieu CHRONO ! L’impatience est parfois signée de passivité dans l’accompagnement.

Dans mon cabinet, il y a un sofa qui ne me sert pas en séance, mais qui a la particularité souvent de répondre aux attentes inconscientes des personnes qui croient que « faire de l’hypnose » c’est un état passif. Je me souviens d’une patiente à qui j’avais dit de rentrer dans le cabinet et de s’installer le temps d’aller me laver les mains. En revenant, je l’ai retrouvée allongée, presque déjà plongée dans un sommeil profond, pensant que j’allais être « la personne qui fait arrêter de fumer d’un coup de baguette magique ». Et peut-être, croyait-elle qu’on agisse par magnétisme ? Au fur et à mesure des séances, et ce jusqu’à la fin de l’accompagnement, elle a compris à quel point il était important d’aller chercher toute son énergie et mobiliser les parties qui ne voulaient pas changer…. Celles qui s’étaient d’ailleurs sûrement allongées…

J’aime bien partir du principe qu’il y a des « parties » à l’intérieur de nous. L’idée ici, c’est de comprendre qu’il y a une partie souvent tres motivée pour changer, puis en face, il y a souvent à minima une autre partie qui, elle, ne veut pas changer. L’Hypnose permet justement d’aller découvrir cette partie, d’aller dialoguer avec elle, d’écouter ce qu’elle a à dire et d’apprendre très souvent à l’aimer au lieu de la repousser.

Souvent, après une séance d’Hypnose, on se sent vidé à la fois comme une sensation d’être nettoyé de certaines émotions et à la fois d’avoir mobilisé une énergie folle pour sublimer ce qui a été si souvent caché à l’intérieur de nous. En séance, vous travaillez autant que moi au début puis mon travail consiste bien souvent à vous accompagner à agir en autonomie !