Peur ou amour, nous avons toujours le choix!

La crise est là en ce moment, nous frappant de plein fouet dans nos habitudes et conforts.                  Un virus se propage et nous voilà dans l’insécurité de tout notre équipage.

Si chaque peur est légitime, comme une émotion respectable, se pose toujours la question du choix de notre réaction à chaque événement.

En coaching, il est souvent fait référence à Socrate et à sa célèbre maieutique ou l’art de l’accouchement des esprits par le biais de questionnements. Ceux-ci sont censés  permettre à celui qu’on interroge de trouver en lui-même ses vérités.

Et si ce virus qui nous transperce et qui nous fragilise était un questionnement en lui-même !?            Ou plus encore un rappel de ce que nous avions oublié : la vulnérabilité constitue une caractéristique essentielle de la vie humaine.

Et si il était une invitation à un autre regard sur nous même, sur  les hommes et sur la nature de nos actions  au cœur du monde.

Platon, un des disciples de Socrate se posait il y a fort longtemps la question de notre identité.

Qui sommes-nous ? Qui est l’homme ? Est-il un corps doté d’une âme ?

Il répondait que nous sommes des êtres complexes et en conflit permanent au croisement de 3 dimensions : le ventre, le cœur et l’esprit.

Au sein du groupement « Je me libère » les coachings proposés rejoignent justement une même méthode :   cœur, corps et esprit !

Il y a une part animale en nous-mêmes, agitée par la voracité, par l’impatience et par des passions monstrueusement égoistes !

Il y a aussi le cœur, siège des grands désirs, mus par l’ambition, par l’honneur et par le courage.                          Dans le souci et à même d’être en lien, capable de protéger et de prendre soin.

Enfin il y a l’usage que nous faisons de notre tête lorsque nous faisons l’effort de comprendre le monde et de travailler sur soi pour être meilleurs.

Et aujourd’hui nous nous demandons entre tout cela : où va la planète ? Y a-t-il d’autres postures pour chacun d’entre nous, plus intérieures, moins compulsives, tout simplement plus humaines.

Etre humain c’est peut être de l’ordre d’une conquête à travers un effort, celui de la vie de l’esprit !

Notre âme vise de hautes exigences, elle veut de la justice, un toit, de la protection et des soins pour chacun. Elle veut être plus haute que la folie de la bête sauvage qui sommeille en nous et de l’ambition du lion rugissant à l’intérieur de chacun.

Elle veut atteindre pour se réjouir ce lieu où l’on prend la juste mesure des choses en gouvernant avec sagesse et prévoyance tout autant nos conduites individuelles que collectives.

Aujourd’hui on observe chaque jour face à la pandémie le courage de nos personnels soignants et celui des travailleurs qui se démènent et qui prennent des risques pour assurer la survie des autres !

Dans « l’homme révolté », Albert Camus disait :

« La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent »

Il existe deux grands moteurs en ce monde : l’amour ou la peur.                                                                                Nous pouvons entendre le message d’insécurité du moment et ne pas lui céder pour peut être au contraire s’en nourrir.

Il nous appartient aujourd’hui plus encore qu’hier  de mobiliser notre cœur, d’oublier nos fureurs animales et d’élever notre esprit.

Que faisons-nous chaque jour des 86400 secondes qui égrènent le temps ?

Quelles marques d’attention dispensons-nous aux autres comme à nous même ?!

Aujourd’hui nous sommes spontanément pour la plupart portés par un lien de solidarité chacun à notre échelle. Nous nous protégeons en protégeant les autres….

Après la crise, nous pourrions être à nouveau invités par le repli sur soi, et quelquefois absorbés par une énergie négative, agitée, sans prise en compte ni de l’autre, ni de ce qui nous dépasse.

Nous vous proposons à travers la vidéo ci- dessous de garder cela en mémoire pour contribuer à votre épanouissement comme à celui d’autrui.

Vidéo sur les « marques d’attention »

Bertrand VENTURA