Le doute et le choix de nos croyances

Bertrand ventura

Le doute et le choix de nos croyances

La période actuelle nous apparait comme remplie de vide et de doutes à la fois …..

C’est une sensation étrange que de ne pas savoir de quoi sera fait l’avenir et cela affecte notre moral et

notre énergie.

Mais ce n’est, à bien y regarder, que le rappel de notre condition humaine………une somme d’aléas qui y

sont immanquablement attachés.

On ne peut pas choisir d’être vivant ! La vie se propose, elle ne nous demande pas la permission. Elle est

là……avec pour acte fondateur, une naissance, la notre ! Il en est exactement de même pour la mort…….

Entre les deux, il y a notre existence et le meilleur et le plus sage est d’abord de garder à l’esprit que nous

n’y maîtriserons jamais rien totalement ni ne contrôlerons davantage tous les élèments.

En revanche, nous y aurons notre influence, positive ou négative…. ! Et par là même, notre responsabilité.

Je vous rappelle les propos de Marc Aurèle

« La vie vous impose des choses que vous ne pouvez pas contrôler, mais vous avez toujours le choix de la

façon dont vous allez vivre cela……… »

C’est une question d’attitude et celle-ci est fondamentale pour orienter la nature de notre parcours.

Si elle ne changera pas le cours de la rivière, elle en modifiera notre action au milieu des éléments.

Une des pistes à cerner pour identifier la qualité de notre attitude « intérieure » est celle des croyances

que nous nourrissons. A propos du monde, de la vie, de la représentation de nous-même, des autres, de

nos capacités, du possible et de l’impossible, ….au final de notre manière de voir le monde et de le penser.

Puisque le principe de croire existe depuis la nuit des temps, puisqu’il est nécessaire à notre sécurité

intérieure, inutile de lutter contre !

Je vous propose au contraire de prendre les commandes de votre coeur et de vos pensées et d’orienter vos

croyances vers la consolidation de votre équilibre de vie.

L’idée principale : que vos croyances vous soutiennent, vous portent, vous stimulent pour traverser

l’existence et ses péripéties avec elles ! Qu’elles soient votre force et l’outil de votre résilience….

Comme le disait Edgar Morin : « Qu’est ce que vivre ? Sinon naviguer dans une mer d’incertitudes, à

travers des îlots et des archipels de certitudes sur lesquels on se ravitaille « .

Ces archipels ne sont que des ilots en effets, des bribes de vérités que nous avons choisi car nos croyances

ne sont jamais que des histoires que nous nous racontons. Mais qui ont de tels effets, sur nos propres vies,

que nous sommes bien inspirés, si nous favorisons dans le tri préalable de nos pensées, une ré-écriture

toujours plus heureuse du monde et de nous-mêmes.

Nous pouvons choisir de naviguer face au vent ou bien de décider de gonfler nos voiles de toute la

puissance de son air pour avancer vers le large.

La plupart de nos croyances ne nous appartiennent pas ! Elles nous ont été transmises par notre

environnement parental, sociétal, notre vécu interprété, …………….et renforcées au fil du temps et des

preuves que nous avons trouvé. Notre sort semble scellé et découler d’une proposition initiale au monde.

Dans cet environnement de départ, d’autres empreintes sont plus personnelles, enfants quelquefois d’une

croyance forte, originelle et fondatrice. Au cœur de celle ci, il nous faut souvent entendre la résonance

émotionnelle qui va avec ou une peur dissimulée dans les tréfonds de notre propre histoire …..

C’est une première porte que nous devons ouvrir en nous même… ! Notre équilibre en dépend !

Dans le contexte actuel de confinement, nous pouvons croire, en teintant notre esprit de pessimisme, et

nous récolterons probablement alors ce que nous semerons. Nous deviendrons des experts inconscients de

nos prophéties d’infortune, voulant plus donner raison à nos croyances qu’à nous mêmes, jusqu’au mépris

de nos véritables besoins et de la réalité !

Une phrase de Nieztche résume cette attitude : « Les convictions sont des ennemis de la vérité plus

dangereux que les mensonges »

Fort heureusement, nous pouvons également décider, plutôt que de craindre de vivre un désastre, de voir

plus loin ou d’en haut c’est selon, pour entrevoir une renaissance déjà……

En ayant accés à notre pleine créativité, en choisissant d’orienter nos énergies et nos forces vers le désir

plutôt que vers la peur, en maintenant notre esprit porté vers la paix, l’abondance, l’acceptation, la

confiance, la stimulation paradoxale de la situation d’insécurité du moment.

Nous pouvons également nous rappeler toutes nos ressources passées, les situations vécues avec angoisse

à d’autres occasions dans notre vie…..et dépassées pour la plupart.

Nous rappeler aussi comment la même vie nous a souri dans notre histoire, comment nous avons pu être

surpris positivement par des innatendus.

Enfin garder en mémoire les capacités immenses de l’humanité à se recréer, à se relever……comme son

récit l’atteste depuis la nuit des temps, ……..C’est une forme de résilience perpétuelle qui honore le monde.

Pour conclure, tout est en nous finalement, pas forcément comme nous l’attendons c’est certain.

Mais demain commence dans un nouvel aujourd’hui que nous pouvons décider de choisir……….par la force de notre

attitude, et par l’orientation de nos croyances

Peur ou amour, nous avons toujours le choix!

La crise est là en ce moment, nous frappant de plein fouet dans nos habitudes et conforts.                  Un virus se propage et nous voilà dans l’insécurité de tout notre équipage.

Si chaque peur est légitime, comme une émotion respectable, se pose toujours la question du choix de notre réaction à chaque événement.

En coaching, il est souvent fait référence à Socrate et à sa célèbre maieutique ou l’art de l’accouchement des esprits par le biais de questionnements. Ceux-ci sont censés  permettre à celui qu’on interroge de trouver en lui-même ses vérités.

Et si ce virus qui nous transperce et qui nous fragilise était un questionnement en lui-même !?            Ou plus encore un rappel de ce que nous avions oublié : la vulnérabilité constitue une caractéristique essentielle de la vie humaine.

Et si il était une invitation à un autre regard sur nous même, sur  les hommes et sur la nature de nos actions  au cœur du monde.

Platon, un des disciples de Socrate se posait il y a fort longtemps la question de notre identité.

Qui sommes-nous ? Qui est l’homme ? Est-il un corps doté d’une âme ?

Il répondait que nous sommes des êtres complexes et en conflit permanent au croisement de 3 dimensions : le ventre, le cœur et l’esprit.

Au sein du groupement « Je me libère » les coachings proposés rejoignent justement une même méthode :   cœur, corps et esprit !

Il y a une part animale en nous-mêmes, agitée par la voracité, par l’impatience et par des passions monstrueusement égoistes !

Il y a aussi le cœur, siège des grands désirs, mus par l’ambition, par l’honneur et par le courage.                          Dans le souci et à même d’être en lien, capable de protéger et de prendre soin.

Enfin il y a l’usage que nous faisons de notre tête lorsque nous faisons l’effort de comprendre le monde et de travailler sur soi pour être meilleurs.

Et aujourd’hui nous nous demandons entre tout cela : où va la planète ? Y a-t-il d’autres postures pour chacun d’entre nous, plus intérieures, moins compulsives, tout simplement plus humaines.

Etre humain c’est peut être de l’ordre d’une conquête à travers un effort, celui de la vie de l’esprit !

Notre âme vise de hautes exigences, elle veut de la justice, un toit, de la protection et des soins pour chacun. Elle veut être plus haute que la folie de la bête sauvage qui sommeille en nous et de l’ambition du lion rugissant à l’intérieur de chacun.

Elle veut atteindre pour se réjouir ce lieu où l’on prend la juste mesure des choses en gouvernant avec sagesse et prévoyance tout autant nos conduites individuelles que collectives.

Aujourd’hui on observe chaque jour face à la pandémie le courage de nos personnels soignants et celui des travailleurs qui se démènent et qui prennent des risques pour assurer la survie des autres !

Dans « l’homme révolté », Albert Camus disait :

« La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent »

Il existe deux grands moteurs en ce monde : l’amour ou la peur.                                                                                Nous pouvons entendre le message d’insécurité du moment et ne pas lui céder pour peut être au contraire s’en nourrir.

Il nous appartient aujourd’hui plus encore qu’hier  de mobiliser notre cœur, d’oublier nos fureurs animales et d’élever notre esprit.

Que faisons-nous chaque jour des 86400 secondes qui égrènent le temps ?

Quelles marques d’attention dispensons-nous aux autres comme à nous même ?!

Aujourd’hui nous sommes spontanément pour la plupart portés par un lien de solidarité chacun à notre échelle. Nous nous protégeons en protégeant les autres….

Après la crise, nous pourrions être à nouveau invités par le repli sur soi, et quelquefois absorbés par une énergie négative, agitée, sans prise en compte ni de l’autre, ni de ce qui nous dépasse.

Nous vous proposons à travers la vidéo ci- dessous de garder cela en mémoire pour contribuer à votre épanouissement comme à celui d’autrui.

Vidéo sur les « marques d’attention »

Bertrand VENTURA

Vivre la courbe émotionnelle pour s’adapter au changement! !

Dans cette période de confinement nous allons vivre toute une palette d’émotions

Et c’est normal !

Nous sommes confrontés à des changements : des changements de rythmes, d’espaces, des changements dans la  gestion de notre temps. 

Le confinement va nous amener à vivre une nouvelle expérience, et nous devrons nous adapter en permanence.

Chaque situation pourra être vécue différemment selon que l’on se retrouve seul face à soi-même ou à plusieurs dans un espace contraint.

Je souhaitais partager avec vous la courbe du changement qui explique  concrètement les phases par lesquelles nous passerons de manière plus ou moins forte ou longue selon notre capacité d’adaptation au changement.

Comprendre que nous passerons tous par ces phases, qu’elles sont bénéfiques voire nécessaires nous permet de prendre du recul sur la situation et de les accepter plus facilement et ainsi mieux gérer nos émotions.

Surement pouvons-nous être plus tolérants, plus indulgents face à nous même ou à notre entourage

Un paradoxe :

Le changement est induit par des émotions : en l’absence d’émotion, il n’y a pas de changement

En raison de l’émotion, on résiste au changement

La courbe émotionnelle du changement, après les nuages il y a toujours le soleil … !

Etape 1 : le refus

On ne veut pas y croire, on agit comme si de rien n’était

On nie l’importance du changement

Etape 2 : La résistance, 3 postures

  • 1 .Marchandage : on défend son territoire, on négocie
  • 2 .Colère : on se révolte, on accuse les autres ou les circonstances, on critique
  • 3. Dépression : on est triste, on se résigne

Dans ces étapes on est plutôt tourné sur le passé…

Etape 3 :  Déclic

On élargit son champ de conscience, on commence à percevoir le changement comme inévitable et nécessaire

On accepte la situation et ses multiples implications

Etape 4 : Exploration

On essaye de s’adapter au changement, de développer de nouveaux comportements

Etape 5 : Engagement

On intériorise le changement, on se remobilise

Dans ces étapes on est plutôt tourné sur le futur ….

J’espère que cet éclairage vous apportera une compréhension de votre état émotionnel

Soyez à l’écoute de vous-même et laissez-vous porter par vos émotions….

Je finirai par la citation d’Heraclite

« Rien n’est permanent, sauf le changement »

Des métaphores pour accompagner les enfants quand ils vont mal!

Il y a beaucoup de manières d’accompagner un enfant en hypnose ou en sophrologie. Cela fait plus de 10 ans maintenant que je reçois ces « p’tites bêtes-là » en cabinet, et j’adore travailler avec eux.

Les enfants sont plus en lien direct avec leur inconscient que les adultes. Ils n’ont pas encore les barrières des interdits, des obligations, des croyances limitantes qui nous coupent souvent, nous adultes, de nos émotions, de nos potentiels et nos forces. Alors c’est merveilleux d’accompagner un enfant en fonction de sa demande, son besoin, son vécu. C’est comme si en cabinet on leur offrait un espace où ils peuvent se servir de leurs capacités profondes, de leurs émotions, de leur créativité afin de se sentir mieux.

Lorsque je forme de futurs professionnels, on me demande souvent : « travailler avec un enfant, comment on fait ? » Cela dépend de chaque enfant, de sa personnalité, de ses peurs, de ses cadres de référence. Il est primordial de créer le lien avec lui, de le découvrir, d’être curieuse de lui. J’adore entrer dans leur monde et me mettre à l’écoute d’eux, vraiment. Le travail ne peut se faire sans leur confiance et leur accord.

L’enfant va petit à petit se surprendre lui-même à être capable de vivre un état d’hypnose ou des expériences de sophrologie. Il va y prendre du plaisir, sentir tout l’intérêt que cela va avoir dans son quotidien, pouvoir apprendre des « trucs » qui vont l’accompagner dès qu’il en aura besoin. Il va se rendre compte qu’on peut changer, qu’on peut se sentir mieux, que c’est possible et qu’en plus c’est grâce à lui ! Comme la fierté est importante, et comme on la met de côté, nous adultes !! Je leur montre qu’ils savent faire en fait, et qu’ils ont toutes les clés en eux.

Avec les enfants, on va tisser des métaphores, créer des jeux hypnotiques, des respirations magiques, des mouvements fabuleux, et on va découvrir comment aller mieux.

Par exemple :

Après quelques jeux hypnotiques, activations de sophrologie qui rendent l’enfant disponible et lui donne déjà beaucoup de clés, c’est parti :

« Allez, en route, monte dans ce vaisseau spatial fantastique et décolle pour la planète sommeil. Là quelqu’un t’attend depuis quelques mois, depuis que tu dors moins bien. Et quand on décolle, le corps est léger, parfois même les bras se lèvent tout seul. Et plus ils sont légers, plus tu peux ressentir les choses, comprendre ce qui t’empêchait d’être léger avant. Et le vaisseau continue à te transporter, te porter, t’amener sur cette planète. Quand tout est prêt en toi, même au plus profond de toi, à atterrir et à continuer ces découvertes, tu vas sentir que tes bras vont redescendre, tout seul, sans que tu n’aies besoin de faire quoique ce soit. Et tu arrives sur cette planète, elle est magnifique. Observe, regarde tout autour de toi. Respire en sentant que tu peux encore mieux découvrir et trouver des solutions en soufflant tout doucement. Sur cette planète, à chaque inspiration on est plus fort, on trouve la force de recevoir les solutions à nos soucis. Sur cette planète, regarde, quelque chose t’empêche pour l’instant d’aller votre la grotte au dodo, là où on dort tellement bien ! C’est agaçant, il faut trouver un moyen de parler et comprendre cet obstacle… ! Qu’est-ce que c’est ?? Une fois cet obstacle écouté, il te laissera passer et tu découvriras tes solutions magiques. Allez, tu es y presque ! (..) »

Bon-mauvais stress, où en êtes-vous?

Vous pensez sûrement que le stress est quelque chose de négatif, qu’il faut l’éviter, le fuir, le combattre ?

En fait, le stress est « une réaction à un stimulus extérieur ». Donc nous sommes tous stressés tout le temps, et heureusement, sinon nous ne serions que des plantes vertes. Nous sommes attentifs, en vie, donc stressés !

Alors il est important de distinguer 2 formes de stress : l’Eustress, le bon stress, qui stimule nos performances, active la mémoire et la concentration, nous rend meilleur corporellement et mentalement.

Et le Dystress, qui diminue nos défenses immunitaires, nous fait sécréter des hormones comme le cortisol qui sur le moyen-terme est très néfaste pour le corps. Il fait même baisser l’espérance de vie.

Le stress (le dystress) est la différence entre nos ressources et l’agent stresseur. Si nos ressources sont faibles, nous stressons davantage. Donc de quelles capacités disposons-nous pour faire face ?

Il y a 3 phases de stress : la phase d’alarme pendant laquelle tout le corps se met aux aguets pour réagir. Elle dure quelques secondes. La phase de résistance

Puis la phase d’épuisement…

Où en êtes-vous ? Que faites-vous pour que ça change

Le stress est vécu différemment selon les personnes. Cela dépend de notre génétique, de nos acquis et de nos croyances, la manière dont nous percevons les choses.

Je me Libère vous propose d’augmenter vos ressources, et d’en prendre bien plus conscience. Nous vous permettons également de travailler sur vos filtres, votre manière de voir la vie, le quotidien, et de mieux gérer les émotions vécues. Plus de confiance, un autre regard sur la réalité, un recul supplémentaire, et mon stress chute !